Découvrez l'histoire du petit canon du Palais-Royal et notez dans votre agenda les prochaines mises à feu !
Le canon méridien du jardin du Palais-Royal tonne tous les ans à des occasions particulières. Notez les dates dans votre agenda pour assister à la mise à feu et soyez présent à midi pétantes !
14 juillet, date de la fête nationale
15 août, jour férié (Assomption)
25 août, date de la libération de Paris
17 et 18 septembre, dates des Journées européennes du patrimoine
N'hésitez pas à consultez régulièrement cette page pour connaître les dates de mise à feu exceptionnelles (commémorations, célébrations particulières...) !
Pendant environ deux siècles, de 1550 à 1750, seuls les cadrans solaires indiquaient l’heure vraie, c’est-à-dire, l’heure du soleil. L’heure des montres et des horloges qui commençaient à se développer étaient différente de celle du soleil, car elles ne pouvaient indiquer qu’un temps régulier, le temps moyen.
Il fallait donc régler chaque jour sa montre à partir d’un cadran solaire ou d’une méridienne qui indiquait le « midi vrai ».
Une des méridiennes les plus consultées à Paris au XVIIIe siècle était celle de la rue des Bons Enfants, qui donnait alors directement sur les jardins du Palais-Royal.
Le canon méridien du Palais-Royal fut conçu par le Sieur Rousseau, horloger au 95 de la galerie de Beaujolais en 1786.
Le canon en bronze installé sur la ligne méridienne de Paris tonnait à midi, grâce à une loupe qui provoquait la mise à feu de la mèche les jours de soleil.
Considéré comme le meilleur de Paris, le petit canon attirait un public nombreux qui venait y régler sa montre.
Le petit canon dut se taire en application de la loi de 1911 qui imposa à la France, l’heure de Greenwich, c’est-à-dire l’heure du temps moyen de Paris.
Le petit canon fut victime d’un vol en 1998. Une réplique est réinstallée en 2002 dans le Jardin à sa place d’origine.
Les abonnés au Canon du Palais-Royal (estampe) / Gustave Doré / Gallica BNF